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26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 09:00

Bonjour,

Difficile de reprendre le cours normal des choses après le 13 novembre…

Un petit hommage aux victimes avec la chanson Rock in the casbah qui  évoque l’'interdiction de la musique rock en Iran sous l'Ayatollah Khomeiny, l’histoire se répète malheureusement.

Pour la suite une découverte intéressante sur  Dan Lacksman qui a programmé la séquence originale de Born to be Alive, un retour sur Antisocial avec un clip peu connu et une dédicace à Clo  la rebelle...

Une interview trouvée sur internet sur Caroline Loeb et son dernier livre sur le années 80, voila une bonne idée de cadeau ?

Il me reste plus qu’à vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année.

A bientôt.

Pascal

The Clash - Rock the Casbah (1982)
News de l'hiver...

La chanson évoque l'interdiction de la musique rock en Iran sous l'Ayatollah Khomeini. Elle raconte l'histoire fictive de la population s'opposant à l'interdiction et « ébranlant la Casbah » (« Rock the Casbah »), conduisant l'Ayatollah à ordonner le bombardement des fêtards par des avions de chasse (les pilotes finissant par écouter du rock par la radio de leur cockpit, au lieu d'exécuter les ordres).

Le batteur Topper Headon joue un rôle majeur dans l'écriture de la chanson6. Alors qu'il se trouve seul dans les studios, il commence à composer la partie instrumentale en associant différents instruments à une mélodie qu'il a déjà imaginée au piano. Dans le documentaire Westway to the World de Don Letts, il explique que pendant ces séances de répétition, il se met à jouer de la batterie, de la basse et du piano. Il affirme que bien qu'il pensât simplement jouer son morceau pour le groupe, sa performance a été enregistrée à son insu. Du coup, tout ce que les autres membres ont eu à rajouter se trouve être la partie de guitare et le chant.
Analyse

La chanson ne fait pas mention nominativement de l'Iran, ni d'un autre pays islamique. Les paroles contiennent un mélange de termes arabes, d'hébreux, hindis et d'Afrique du Nord tels que sharif, bédouin, sheikh, kosher, raga, muezzin et casbah.
Impact politique

En 2006, le magazine National Review dresse un top 50 des Chansons de rock les plus conservatrices, où Rock the Casbah apparait à la 20e place du classement. Ceci est dû à sa popularité auprès des soldats durant la guerre du Golfe et la Guerre d'Irak10.

Suite aux attaques du 11 septembre 2001, Rock the Casbah est une des chansons listées comme inappropriées par Clear Channel Communications.

La chanson fut encore choisie pour être diffusée à l'issue du discours d'Aléxis Tsípras célébrant la victoire historique de la gauche radicale aux élections législatives grecques du 25 janvier 2015.
 

Fidèles à leur habitude, les Clash réalisent un clip avec un budget modeste. Filmé à Austin au Texas par Don Letts, il montre un arabe, interprété par Bernie Rhodes et un juif hassidique, auquel Mark "Frothler" Helfont prête ses traits, dansant du ska à travers les rues, souvent suivis par un tatou. Ces scènes sont entrecoupés par des extraits du groupe chantant devant un puits de pétrole.

Le ton humoristique de la vidéo correspond à la chanson, bien qu'il soit facile de lire les pitreries de l'Arabe et du Juif comme un désir pour de meilleures relations entre les Israéliens et les Arabes.

Pour le tournage, Headon est en cure de désintoxication. Dans le documentaire Joe Strummer : The Future Is Unwritten, Headon admet qu'avoir visionné le clip avec « quelqu'un d'autre à ma place, jouant ma chanson » est très difficile pour lui et l'enfonce encore plus dans la dépression et la drogue.

Dans le clip, les membres du groupe, déguisés en soldats, jouent dans le désert :

    Paul Simonon en béret rouge britannique,
    Terry Chimes en béret vert,
    Mick Jones en soldat du désert, avec le visage caché.


(Source Wikpédia)

Les Eagles of Death Metal sortent du silence pour le magazine « Vice »
Le chanteur et guitariste Jesse Hughes, lors d'un concert d'Eagles of Death Metal, à Los Angeles, le 25 octobre 2014.

De retour aux Etats-Unis après les attentats du vendredi 13 novembre, les membres du groupe de rock Eagles of Death Metal, avaient mis en ligne, mercredi 18 novembre, un texte sur leur page Facebook dans lequel ils se disaient « toujours en train d’essayer de surmonter ce qu’il s’est passé » et témoignaient de leur soutien et leur peine pour « les victimes, les fans, les familles et les citoyens de Paris ».

Samedi 21 novembre, dans la soirée, un extrait d’une trentaine de secondes d’un entretien filmé à Los Angeles, avec le chanteur et guitariste Jesse Hughes a été mis en ligne sur YouTube par les responsables du magazine nord-américain Vice. L’entretien est mené par Shane Smith, l’un des co-fondateurs de Vice à Montréal en 1994, et Jesse Hughes est accompagné par le chanteur, guitariste et multi-instrumentiste Josh Homme, qui n’était pas sur scène avec le groupe – il participe aux enregistrements mais plus rarement aux concerts.

Lire aussi : Eagles of Death Metal, un groupe de blues rock « peace and love »

Dans l’extrait, qui sert d’annonce à la diffusion de l’intégralité de ce témoignage, sur le site Vice.com, pour l’heure sans d’autre date précise que « next week », la semaine prochaine, Jesse Hughes, indique avoir appris que des spectateurs qui s’étaient cachés dans les loges y ont été tués et déclare notamment : « Une des raisons pour lesquelles tant de gens ont été tués, c’est parce qu’ils ne voulaient pas abandonner leurs amis. Il y a eu tellement de gens qui se sont mis devant d’autres. »

Source Le monde)
Campagne de soutien à Eagles of Death Metal : Duran Duran reversera les bénéfices
En solidarité avec les victimes des attentats à Paris, une campagne de soutien visant à propulser la reprise "Save A Prayer" des Eagles of Death Metal en tête des ventes au Royaume-Uni a été lancée. Duran Duran, à l'origine du titre, annonce que tous les bénéfices seront reversés.
 
Crédits photo : Facebook officiel
A leur insu, les Eagles of Death Metal voient leur cote de popularité grimper en flèche après les attentats tragiques ayant frappé Paris. Vendredi soir, le groupe de rock californien se produisait au Bataclan lorsque quatre terroristes armés de kalachnikovs ont tiré sur la foule avant de prendre en otage les survivants. Un carnage. Le bilan définitif est effroyable : 89 personnes ont été abattus, fauchées alors qu'elles venaient simplement profiter d'un concert. Les membres des Eagles of Death Metal, eux, sont sains et saufs.
 
L'Europe montre sa solidarité

De ces circonstances dramatiques, beaucoup veulent en tirer de l'espoir. Au Royaume-Uni, une campagne de soutien a vu le jour pour honorer la mémoire des victimes. Son objectif ? Propulser "Save A Prayer" des Eagles of Death Metal, un reprise du groupe Duran Duran sortie en 1982, en haut des charts britanniques. Sur Facebook, où l'initiative a été lancée, 12.000 personnes se sont déjà mobilisés en quelques jours. L'opération prendre fin jeudi soir à 23h59, au terme de la comptabilisation des charts de la semaine.

Bien aidée par le relais des médias, elle porte ses fruits. Selon les tout derniers chiffres fournis par Official Charts, "Save A Prayer" se loge ce mardi en fin d'après-midi à la 44ème place et continue de voir ses ventes gonfler. Une vague de solidarité qui se propage dans toute l'Europe : numéro un aux Pays-Bas, la reprise de Duran Duran est 2ème en Finlande, 3ème en France et en Belgique, 4ème au Danemark, 6ème en Norvège ou 9ème au Luxembourg. Chez nos voisins britanniques, elle occupe présentement la 8ème position. "Zipper Down", le dernier album de la bande parue le mois dernier, est 3ème sur iTunes en France.
"Une option utile, pacifique et fédératrice"
La campagne est finalement parvenue jusqu'aux oreilles de Simon Le Bon, le chanteur et leader de Duran Duran. Lequel a assuré que toutes les recettes que le groupe percevra en tant qu'auteur-compositeur de "Save A Prayer" seront reversées à des oeuvres caritatives. « Nous ferons don de tous les bénéfices qui nous sont dus pour cette version. Nous trouvons cette option utile, pacifique et fédératrice » a-t-il indiqué dans un tweet.

(Source chartsinfrance.net)

News...

Où vit la chanteuse de "C'est la ouate", Caroline Loeb ?
Où vit la chanteuse de "C'est la ouate", Caroline Loeb ?

Interview avec la chanteuse et comédienne Caroline Loeb qui publie aux Editions Vents de Sable "Mes années 80 de A à Z", en librairie depuis le 13 novembre 2015. De toutes les manières, c'est la couleur qu'elle préfère. Direction le quartier Père Lachaise.

Tantôt sur scène comme comédienne, à la mise en scène ou en tour de chant, tantôt sur le petit écran ou à la radio comme animatrice, Caroline Loeb est tout simplement une artiste ! Depuis 2013, elle renoue avec la scène en créant pour le Festival d'Avignon "George Sand, ma vie, son oeuvre", un spectacle de théâtre musical mis en scène par Alex Lutz, qu'elle joue actuellement à Paris et en tournée. Éclectique, curieuse et touche-à-tout, elle aime manier la plume - paroles de chansons, chroniques, un roman "Has been" chez Flammarion.  

À l'occasion de la sortie de son abécédaire "Mes années 80 de A à Z", une série de portraits ponctués d'anecdotes avec la collaboration de Mondino, Bettina Rheims, Jean-Paul Goude et Pierre et Gilles pour l'iconographie, elle s'est racontée à la lettre "M" : M comme Maison, Myrrhe, Mosaïques... Rien de surprenant à que Caroline Loeb habite dans un immeuble des années 80. Car quand le destin s'en mêle, on n'y échappe pas. 

 

Pourquoi le quartier du Père Lachaise ? 

Caroline Loeb : Avec ses jolis noms de rues de peintres, c'est un quartier que j'aime beaucoup et pour lequel j'ai eu un coup de coeur, il y a plus de 20 ans. J'ai été élevée à New York et je retrouve ici un côté mélangé et popu-artiste. Je m'y sens en affinités : l'histoire de la chanson y est très présente rue de la Chine avec Piaf, Régine, Gainsbourg... C'est aussi le cimetière où reposent tant d'artistes et d'écrivains du 19ème. 

 

Votre pièce préférée où vous aimez être et passer du temps ? 

Caroline Loeb : La pièce centrale qui me sert de chambre et de salon, submergée de tous mes livres, avec des photos et des tableaux partout.  

Quel rangement pour les livres ? 

Caroline Loeb : Je passe mon temps à refaire des étagères. Mais aujourd'hui, ce sont des piles et des colonnes. Comme tous les gens bordéliques, je sais exactement où les retrouver. 

Le livre du moment ? 

Caroline Loeb : Je viens de terminer le magnifique "Berezina" de Sylvain Tesson. Généralement, j'en lis plusieurs à la fois.  

Votre mobilier : plutôt moderne, ultra design, de famille, broc' ?  

Caroline Loeb : Je suis une grande chineuse devant l'éternel ; j'adore les choses orientales, les tissus et tapis. 

Le plus insolite ou inattendu que l'on peut découvrir chez vous ? 

Caroline Loeb : Le bordel ! Il y a en partout. Dans l'entrée, c'est une accumulation de chapeaux et de colliers accrochés aux anses des fauteuils. Et partout des livres et des images... 

Un objet ou meuble dont vous ne pourriez vous séparer ? 

Caroline Loeb : Ce serait mon lit. J'y travaille, lis, écris comme Colette, Proust... 

Votre couleur favorite dans votre intérieur ? 

Caroline Loeb : J'adore les couleurs. Quand j'étais petite, j'étais amoureuse de mes crayons de couleurs. En déco, j'ai besoin que ça claque ! La pièce principale est rouge vif avec du jaune, du violet, du turquoise... J'aime les couleurs des pays d'Afrique. C'est très joyeux. 

Canapé Khilim dans le salon tout en rouge...

Canapé Khilim dans le salon tout en rouge...

Caroline Loeb

Un élément important à vos yeux dans une déco ? 

Caroline Loeb : Les sols ! C'est la fête des linos ; je trouve ce matériau très funky ! Dans l'entrée, j'ai choisi un lino panthère ; dans une autre pièce, un motif avec des petits carrés colorés qui font très tunisiens... Il y a aussi une moquette tête de nègre avec des ramages noirs et aussi du coco. 

La cuisine, plutôt ouverte ou fermée ? 

Caroline Loeb : Fermée, très colorée et extrêmement bordélique. D'ailleurs, ma fille m'engueule tous les jours. On y trouve plein d'épices, des vases que j'ai chinés en opaline orange, turquoise... 

Un plat à l'improviste sur le pouce pour vos amis ? Votre spécialité ? 

Caroline Loeb : Pour commencer, une extraordinaire salade dont le secret est la vinaigrette. Je mélange plusieurs huiles et vinaigres en ajoutant beaucoup d'herbes. Puis des spaghettis avec plein de parmesan et une sauce bien pimentée. 

Et la télé, dans quelle pièce ?  

Caroline Loeb : Dans la pièce principale. Je suis assez téléphage. Aujourd'hui, je regarde essentiellement Arte. Rien ne m'intéresse plus que l'histoire des gens. C'est pourquoi, j'ai adoré travailler sur ce livre sur les années 80, en me plongeant dans des vies parfois inouïes. 

Un intérieur que vous avez particulièrement aimé en préparant votre livre ? 

Caroline Loeb : Pour mes entretiens, je n'ai évidemment pas pu aller chez tout le monde mais les deux univers les plus forts que j'ai pu pénétrer, sont les intérieurs de Pierre et Gilles et celui de Jean-Paul Goude. Chez les premiers, ça scintille de partout avec des couleurs et de la mosaïque ; chez le second, il règne un humour incroyable et une classe folle.  

Vivez-vous en musique ou plutôt en silence ?  

Caroline Loeb : La musique, on l'écoute à fond ou non. Donc je vis en silence car je travaille tout le temps.  

Plutôt bougie ou plutôt parfum d'ambiance ? 

Caroline Loeb : Encens à la myrrhe ! Le vrai, le pur, que j'achète en morceaux dans une boutique du Marais et que je fais brûler. Extraordinaire. 

Rideaux, portes, volets ? Qu'est-ce que cela vous inspire

Caroline Loeb : Comme je suis à un 1er étage assez sombre, je rêve d'un endroit avec de grandes baies vitrées. 

Une astuce déco ou rangement ? 

Caroline Loeb : J'aime accumuler et que ce soit vivant. Il n'y a rien de posé ou de calculé, c'est juste au fur et à mesure que les choses se mettent naturellement en place. 

Rêvez-vous d'une pièce en plus ? Si oui, pour quel usage ? 

Caroline Loeb : Une pièce qui fasse uniquement bibliothèque avec un bureau. Mon rêve le plus fou, avoir trois ou dix étages en plus !  

Plutôt ordonné(e) ou bordélique ? 

Caroline Loeb : Ce qui est bien dans le bordel, c'est que quand on cherche une chose, on en trouve plein d'autres. 

Etes-vous plantes vertes, fleurs, balcon, terrasse, jardin ? 

Caroline Loeb : J'adore les fleurs mais je n'ai pas la main verte. Je ne sais pas faire alors que je connais les noms des plantes. 

Vos adresses ou marques coups de coeur pour la maison (shopping, déco, fleuriste, etc.)? 

- Pour l'encens, une boutique de produits bio : Senteurs de fées, 2 rue des Haudrillettes, Paris 3ème - www.senteursdefee.com 

- Pour les tissus et les kilims : je suis chineuse et fais tous les dimanches les vide-greniers ! 

- Pour les fleurs : Marianne Robic, une fleuriste incroyable qui a changé le rapport aux fleurs 

- Atelier Marie- Marianne, 6, rue du Général-Bertrand, Paris 7e, Tél. : 01 44 49 01 05 - www.ateliermariemarianne.com 

- Pour les sols : Décorasol, 11 avenue Ledru Rollin, Paris 12ème - www.decorasol.fr 

Les actualités de Caroline Loeb : 

À lire : Mes années 80 de A à Z, Editions Vents de Sable, 29 euros. 

À voir : George Sand, Ma vie, Son oeuvre, Théâtre du Marais tous les samedis et dimanches à 17h - 37, rue Volta - 75003 Paris - Tél. 01 71 73 97 83 

Mes années 80 de A à Z

Mes années 80 de A à Z

Editions Vents de Sable

(Source  cotemaison.fr/Florence Batisse-Pichet)

Pour les amateurs ... Voici Dan Lacksman qui a programmé la séquence originale de Born to be Alive et voici la preuve en images et sons à 9mn 16 ;=))

(Source Facebook Patrick Hernandez)

Telex - Diskow Moskow (1979)
News de l'hiver...

Le groupe de musique belge Telex fut créé en 1978 par Marc Moulin, Dan Lacksman et Michel Moers, n'étant au départ qu'un canular. Mélangeant l'esthétique du disco, du punk et les expérimentations de la musique électronique, ils sortirent une reprise minimaliste de "Twist à Saint-Tropez" des Chats Sauvages.

Ils enchaînèrent avec une reprise ralentie de Rock around the clock, une reprise désabusée du tube de Plastic Bertrand Ça plane pour moi, et une reprise mécanique de Dance to the Music, de Sly Stone.

Le titre Moskow Diskow sorti en 1979 et sa version en anglais leur assure une forte notoriété à l'étranger.

Comme Kraftwerk, Telex construisit sa musique en utilisant exclusivement des instruments électroniques et parfois de vocoder, et les deux groupes ont été régulièrement rapprochés. Cependant, Telex développa toujours un humour irrévérent et potache, opposé à l'ironie froide de Kraftwerk.

En 1980, leur manager leur demanda de participer au Concours Eurovision de la chanson. Ils y participèrent, interprétant la chanson Euro-Vision (en), volontairement positive et ironique.

Le public lui-même ne sut trop comment réagir à cette performance, et un silence suivit l'interprétation. Quelques applaudissements furent cependant entendus. Au moment du vote, le groupe finit parmi les derniers tant et si bien que les 3 points qui leur furent attribués par la Grèce manquèrent d'être attribués par erreur aux Pays-Bas.

Tout ceci n'enchanta pas la compagnie anglaise qui les employait, Virgin Records, qui tentait de les faire passer dans le mouvement néo-romantique. Les paroles ironiques de la chanson We Are All Getting Old n'arrangèrent pas non plus les choses.

Pour leur troisième album, Sex, Telex demanda au groupe américain Sparks de leur écrire les paroles. Cependant, le groupe continua de refuser de jouer en concert, et de préférer rester anonyme, attitude désormais courante dans le monde de la musique techno ou d'artistes comme Daft Punk, mais inédite en 1981. Le quatrième album de Telex, Wonderful World, fut peu distribué.

Le travail de Telex est connu pour avoir inspiré ZZ Top pour son album Eliminator (1983) et Afterburner (1985).

En 1986, Warner Brothers signa le groupe et sortit l'album Looney Tunes. À cette époque, comme le son du groupe avait été repris par de nombreux autres groupes, il se tournèrent vers le sampling et un humour plus intellectuel. Temporary Chicken, par exemple, est une chanson évoquant la vie d'un homme désespéré de ne pas trouver un emploi alors qu'il travaille à temps partiel dans un costume de poulet. C'était une chanson sociale, mais si bizarrement présentée qu'elle fut tout à fait incomprise. L'album ne rencontra pas de succès commercial, malgré le hit de discothèque Spike Jones.

En 1989, les Telex revisitèrent leurs vieux morceaux pour les ressortir selon le son house music et d'autres genres de musique qu'ils inspirèrent abondamment. Il en résulta Les Rythmes Automatiques, qui n'eut que peu de succès, mais qui poussa Kraftwerk à se lancer dans une même démarche avec The Mix en 1991. Ils ont mis en 2005 la dernière touche à un nouvel album de dix morceaux sorti en février 2006 chez EMI. Intitulé "How do you dance", il comprend une reprise de "J'aime la vie", chanson avec laquelle Sandra Kim gagna le Concours Eurovision de la chanson en 1986. Jo Bogaert (Technotronic) est également partie prenante dans le projet.

Le premier extrait de cet album est "On the Road Again", reprise minimaliste du morceau originalement composé et enregistré par Canned Heat. Telex a par ailleurs remixé fin 2005 un titre de Depeche Mode, "A Pain That I'm Used To".

Jusqu'à la mort de Marc Moulin en 2008, le groupe aura vendu plus de 3 millions d'album dans le monde entier.

(Source Wikipédia)

Le lien vers le site du groupe:

La fabrication de Moscow Diskow
TELEX - Rock Around the Clock (1979)
DONNA SUMMER - I feel love (1977)
News de l'hiver...
Baccara - Parlez-vous Français (1978)
News de l'hiver...

Elles ont représenté le Luxembourg au Concours Eurovision de la chanson en avril 1978 avec la chanson Parlez-vous français ?, terminant 7e sur 20, avec 73 points. Le groupe original s'est séparé au début des années 80. Après quelques tentatives de carrière en solo, les deux chanteuses ont chacune recomposé un duo "Baccara", parfois sous des appellations modifiées comme "New Baccara" et "Baccara 2000", avec des partenaires différentes. Deux duos "Baccara" ont ainsi traversé les décennies, chacun avec en son sein une des deux chanteuses de la formation originelle.

En 2012, un duo "Baccara" est constitué de Mayte Mateos et Paloma Blanco, et un autre réunit Maria Mendiola et Cristina Sevilla. Cette dernière avait fait partie du duo "Baccara" formé avec Mayte Mateos de 1999 à 2004.

(Source Wikipédia)

 
Boney M. - Bahama Mama (1979)
Trust - Antisocial (1980)
News de l'hiver...

Antisocial est une chanson du groupe de hard rock français Trust. Elle est parue sur le deuxième album de Trust, Répression, en 1980.
Il s'agit du titre le plus connu du groupe, qui est représentatif du ton engagé et révolté du groupe à cette époque, alors que la France était encore sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.

Philippe Manœuvre a souligné une anecdote concernant le chœur final : au moment où ils allaient l'enregistrer, il était 21 heures et tous les employés étaient partis, seuls étaient présents les présidents de Sony, qui acceptèrent d'être mis à contribution pour répéter le titre à tue-tête1.
Autres versions :

Elle a été traduite en anglais et reprise par le groupe Anthrax dans l'album State of Euphoria. Cette version en anglais a elle-même été reprise par le groupe finlandais Children of Bodom dans son album Skeletons in the Closet. Antisocial a aussi été reprise par Tagada Jones dans l'album 6.6.6

Elle a aussi été traduite en espagnol et reprise par le groupe Los Suaves.

Une version remix avec le groupe NTM a été faite par Loo & Placido.

Une autre reprise, audio2 et vidéo3, sensuelle cette fois-ci, par Solange te parle en juin 2014.

(Source Wikipédia)

 

La suite...

LA FRANCE EN CHANSONS (38/41) - Sur fond de crise économique, ces rockers hurlèrent leur révolte dans un manifeste cinglant qui recueillit un grand succès. 

En mai 1980, la France s'ennuyait à nouveau. Les derniers feux du giscardisme pâlissaient, on fredonnait des airs joyeux de Joe Dassin sans se douter qu'il allait bientôt disparaître, et il n'y avait personne pour s'offusquer qu'une femme - Marguerite Yourcenar - entrât sous la Coupole. Le calme plat.

Soudain, une explosion...

Chanté dans les chambres d'ados, hurlé dans les Renault 8 Gordini, débordant des casques des Walkman, le même air aux allures de slogan, ­déclamé, proclamé et acclamé par toute une génération: «Antisocial, tu perds ton sang-froid». Grâce au soutien de José Artur et son «Pop-Club» (France Inter) et de Francis Zégut sur RTL (son «Wango Tango», première émission française dédiée au hard-rock, verra le jour deux mois plus tard), le premier titre du deuxième album de Trust devient plus qu'un tube: un phénomène de société.

Introduit par un solo de basse qu'on croirait sorti d'un album d'U2, Antisocial est pourtant un morceau de musique qui, a priori, s'adresse à un public très ciblé: cinq minutes de rock pur et dur, «hard», bien éloignées des titres des défunts Variations ou des prometteurs Téléphone. «Un mélange de punk à la Sex Pistols et d'AC/DC, résume Philippe Manœuvre qui officiait déjà alors au mensuel Rock & Folk. Trust proposait du vrai rock de banlieue avec des textes séditieux, violents, militants.» Certes. Outre Antisocial, sur l'album Répression, figurent deux titres saluant la mémoire de Jacques Mesrine, dont la fille avait été la compagne du chanteur, Bernie Bonvoisin (Le Mitard et Instinct de mort), et une diatribe salée contre Margaret Thatcher. Mais aussi un violent pamphlet contre l'ayatollah Khomeyni: «Le soleil ne brille plus à Neauphle-le-Château./Impotent, le vieillard a relancé la bagarre et rempli les prisons./Nouvelle dictature, exécutions sommaires/Les femmes doivent se voiler, la musique prohibée./Ils massacrent leurs frères, tout devient absurde»: sur le sujet, on n'a jamais fait mieux.

Mais si ce 33 tours de Trust se vendra en 1980 à plus de 800.000 exemplaires, il le devra avant tout à ce que le Dictionnaire du rock de Michka Assayas qualifie d'«hymne qui enterre définitivement les Trente Glorieuses». Antisocial est la chanson d'une génération désenchantée: celle d'après 68. Frustrée des glorieux combats idéologiques de son aînée ( L'Archipel du goulag , l'invasion de l'Afghanistan par l'URSS, le génocide ­khmer rouge au Cambodge et les nouveaux philosophes ont entamé voire enterré les rêveries communistes et gauchistes). Victime expiatoire de la récession économique mondiale née avec le choc pétrolier de 1973, elle lit dans les vingt vers de la chanson de Trust l'expression exacte de son malaise. La pénibilité au travail et l'absence de perspective grandiose? «Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale.» La dimension orwellienne de la société de masse? «Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro.» L'individualisme généralisé? «Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas.» La brutalité du monde contemporain? «Écraser les gens est devenu ton passe-temps.»

Les grands patrons à tue-tête 

Emmenés par le charismatique Bernie Bonvoisin et le guitariste de feu Norbert Krief (alias Nono, qui accompagnera ensuite Johnny Hallyday dans ses tournées), cultivant un son brutal, des riffs entêtants et une mélodie déstructurée, les quatre compères savent mettre les bons mots sur les sales maux des jeunes. Au point de déranger la classe politique. À commencer par la gauche. Les municipalités de Sedan, Marseille ou Mâcon refusent que la tournée de Trust «Répression dans l'Hexagone» passe par leur ville. Quant au maire communiste du Havre, André Duromea, «il nous a donné un terrain où tu n'emmènerais même pas ton chien chier ! Les gosses étaient dans la boue jusqu'aux chevilles !» (Bernie Bonvoisin dans Rock & Folk, janvier 1981).

«Trust in France is a social movement more than just a band», assure à l'époque le magazine musical britannique Sounds. Si cette rage contestatrice ne traversera pas la Manche, le groupe ne réussira pas moins une carrière internationale fort honnête. Apprécié d'AC/DC (dont le défunt chanteur, Bon Scott, était un ami), appelé en première partie de la tournée européenne d'Iron Maiden, Trust verra Antisocial et plusieurs de ses titres repris par Anthrax et une foultidude de petits groupes metal anglo-saxons. C'est que leur chanson emblématique, mieux qu'un cri de révolte, était d'abord et avant tout un sacré bon morceau de rock. Au point de séduire toutes les classes sociales, comme le souligne Philippe Manœuvre via une anecdote inouïe et méconnue.

«Les Trust ont enregistré Antisocial dans les locaux londoniens de leur maison de disques, Sony. Quand ils ont voulu ajouter le chœur final, il était 9 heures du soir et tous les employés étaient rentrés chez eux. Il ne restait que les grands patrons comme Alain Lévy et Jean-Jacques Gozlan, qui ont accepté d'être mis à contribution. Ce sont donc eux qu'on entend répéter à tue-tête les “An-ti-so-cial”, “An-ti-so-cial” de la fin du morceau !!!»

Étonnant, non?

(Source le Figaro)

Trust sur arte tracks
Anthrax-Anti-Social
News de l'hiver...
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commentaires

J
Hello Pascal ! Malgré le contexte actuel je te souhaite moi aussi d'excellentes fêtes de fin d'année. <br /> Amitiés musicales.
Répondre
P
Merci! a toi aussi

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